valeurs de référence de la flore bactérienne
Bien-être 17 octobre 2022

Bactéries dans l’urine : les valeurs de référence

Chère lectrice,

Vous avez certainement déjà fait des examens afin de vérifier votre état de santé, y compris des analyses d’urine.

Vous avez lu sur les résultats qu’il y une culture positive de bactéries et vous êtes-vous demandé ce que cela signifiait ?

Dans cet article, je vais tout vous expliquer, en commençant par vous dire quelles sont les valeurs considérées comme « normales » en ce qui concerne la bactériurie dans l’urine.

Bactériurie : quand faut-il ne pas s’inquiéter et quand faut-il agir rapidement ?

Bactéries dans l’urine : valeurs normales de référence

Lorsque vous faites un test d’urine pour détecter la présence de bactéries, vous devriez obtenir un résultat négatif car l’urine, contrairement aux fèces, est stérile.

Cela se produit lorsque les valeurs mesurées sont inférieures à 10 000 UFC (unités formant des colonies, c’est-à-dire des bactéries) par millilitre.

Si la valeur est comprise entre 10 000 et 100 000 UFC/ml, le résultat est considéré comme « douteux », tandis que le résultat est positif s’il dépasse 10 000 UFC/ml.

Maintenant, vous vous demandez probablement ce qui se passe si la valeur est trop élevée, n’est-ce pas ? Eh bien, chère lectrice, le moment est venu de parler de la bactériurie.

Lire aussi La différence substantielle entre la cystite et la pyélonéphrite

Quantité de bactéries élevée : quand la bactériurie est un problème

Nous avons dit que la présence de bactéries dans les urines n’est pas considérée comme anormale, tant que la valeur ne dépasse pas le seuil de 10 000 UFC/ml.

Lorsqu’en revanche le seuil est dépassé, on parle de bactériurie, c’est-à-dire de bactéries présentes en grande quantité.

Mais comment se manifeste-t-elle ?

La bactériurie peut être asymptomatique ou associée à des infections des voies urinaires, comme la cystite bactérienne.

Dans ce cas, il est nécessaire d’identifier précisément, grâce à la culture d’urine, l’identité de la bactérie présente dans l’urine.

Avant d’aller plus loin, je voudrais toutefois apporter une précision.

S’il s’agit d’une bactériurie asymptomatique (des bactéries sont présentes mais sans qu’il y ait des symptômes), attention quand même à ne pas sous-estimer la situation car elle pourrait se transformer en infections urinaires (voire rénales) assez grave.

Cela étant dit, continuons notre article ! 👇🏻

SOS infection ! 🚨 Quels sont les symptômes ?

Évidemment, puisque qu’on parle « d’infections » urinaires, on se doute que les symptômes ne sont pas indolores !

Passons donc en revue les symptômes les plus courants :

  • Envie fréquente de faire pipi, surtout la nuit
  • Sensation de ne pas vider complètement la vessie
  • Sensation de brûlure et de gêne pendant la miction
  • Douleurs dans la zone pelvienne

En revanche, si vous ne présentez aucun symptôme, il se peut que vous ne vous aperceviez de la présence des bactéries qu’après avoir fait une ECBU.

Mais quelles peuvent être les conséquences, si l’on n’agit pas assez vite ?

Disons que les IU (infections urinaires) peuvent affecter :

  1. L’urètre, auquel cas on parlera d’urétrite
  2. La vessie, ce qui peut entraîner une cystite
  3. Les reins, entraînant le développement d’une pyélonéphrite

Lire aussi : La cystite et l’endométriose vésicale sont souvent confondues, mais il existe un moyen de les reconnaître.

Pourquoi les femmes sont-elles plus exposées aux risques d’infection ? 🤔

Ce type d’infection touche les femmes dès leur plus jeune âge, et la principale raison est liée au fait que leur urètre est bine plus court que celui des hommes, de sorte que les matières fécales, où se trouvent les bactéries bactéries, peuvent plus facilement contaminer la zone urinaire.

Mais ce n’est pas tout.

Pendant la grossesse, la probabilité d’une infection augmente en raison de la dilatation de l’uretère, qui entraîne une diminution du débit urinaire et une augmentation conséquente de la charge bactérienne.

Enfin, un autre élément à ne pas sous-estimer est la présence de micro-organismes qui altèrent la flore bactérienne.

Je parle de l’Escherichia coli, cette bactérie désormais bien connue puisque nous en avons parlé maintes et maintes fois en rapport avec la cystite. Vous n’avez pas idée du nombre de femmes qui doivent lutter contre cette « sympathique » bactérie ! 🦠

L’Escherichia coli est située dans l’intestin et son rôle est absolument indispensable. Mais lorsqu’elle décide de se promener le long de notre urètre, elle se transforme automatiquement en invitée indésirable.

En fait, la bactérie se déplace de l’anus vers la zone génitale, colonisant les voies urinaires dans les situations suivantes :

  • Constipation
  • Mauvaise hygiène génitale
  • Appauvrissement de la flore bactérienne

Par coloniser, je veux dire qu’elle va se diviser et attaquer les parois de l’appareil urinaire.

Mais avant de commencer à paniquer, écoutez bien :

il existe une solution, et c’est un produit de la ligne Dimann, Dimann Puro, qui exploite les propriétés thérapeutiques du D-mannose.

Il s’agit d’un monosaccharide d’origine végétale qui empêche Escherichia coli de « s’accrocher » aux cellules de la vessie, permettant ainsi l’expulsion de la bactérie.

Si vous pensez avoir un problème de cystite et que vous ne savez pas quoi faire pour le résoudre, racontez-moi votre histoire, je serai heureuse de vous aider !

À très bientôt,

Lorenza

L’article d’aujourd’hui en bref

  • Les valeurs normales des bactéries dans l’urine doivent être inférieures à 10 000 UFC/ml.
  • Si la culture d’urine est positive (> 10 000 UFC/ml), il s’agit d’une bactériurie
  • L’une des principales conséquences des infections des voies urinaires est la cystite bactérienne,  très souvent liée à la présence de micro-organismes indésirables tels que Escherichia coli

On vous a aidé ?