Bien-être 19 mai 2021

Types de cystites

  1. Types de cystites en fonction de leur cause
  2. Cystite phase par phase
  3. Types de cystites en fonction de l’âge ou de moments particuliers de la vie
  4. Résumé

Chère amie,

Vous connaissez l’expression « mettre tous les œufs dans le même panier » ? Lorsque tout est mis ensemble sans faire de distinction, on mets tous les oeufs dans le même panier.

Pourquoi est-ce que je sors cette expression de mon chapeau ? Simple : Je remarque que très souvent, même dans le domaine de la cystite, les gens mettent tous les oeufs dans le même panier.

Vous avez des brûlures ? C’est une cystite, bois beaucoup d’eau !
Vous devez toujours aller faire pipi ? C’est définitivement une cystite, prends cet antibiotique qu’on m’a conseillé de prendre.”


Rien ne pourrait être plus faux, chère amie !

Derrière le mot cystite se cache un monde.

Un monde de causes, un monde de déclencheurs, un monde de situations différentes étroitement liées au corps de l’individu.


Nous ne pouvons absolument pas nous permettre de généraliser !

Dans le livre « L’art de la guerre », l’auteur déclare :« Celui qui connaît son ennemi et se connaît lui-même pourra affronter cent batailles sans crainte. »

C’est exactement la raison pour laquelle je souhaite aujourd’hui que vous soyez vous-même sensibilisée au sujet de la cystite afin d’arriver plus prête que jamais à votre prochaine bataille.

Toutes les femmes que j’ai aidées sont passées par ici et ont lu cet article.


C’est parti !

Nous allons classer les différents types de cystites en fonction de :

  1. Cause ;
  2. Phase ;
  3. L’âge ou des moments particuliers de la vie.

Types de cystites en fonction de leur cause

La cystite n’est pas seulement une question de bactéries !

Vous n’imaginez pas combien de femmes me contactent et me disent, convaincues d’avoir une cystite, qu’elles ont pris la décision de prendre le premier antibiotique disponible à la maison.

Je comprends que parfois, pris en désespoir de cause, il peut sembler être la seule solution, mais sans une prescription appropriée, il pourrait faire plus de mal que de bien.

Chaque fois que je me retrouve face à une situation comme celle-ci, je réalise à quel point il existe peu d’informations sur la cystite !

Avant de vous lancer dans le bricolage, il est absolument prioritaire d’entendre votre médecin, de faire une analyse d’urine et de comprendre :

  1. si la gêne est bien le signe d’une cystite (confirmée par des examens) ;
  2. quelle est la cause principale de l’éventuelle cystite (comme je l’ai dit, cela ne dépend pas toujours des bactéries).

En ce qui concerne ce deuxième point, on peut classer les différents types de cystites, en fonction de leur cause, comme suit :

1) Cystite : cause de l’infection

La cause en est des agents pathogènes (bactéries, virus ou champignons) qui, pour diverses raisons, pénètrent dans la vessie (qui, dans des conditions normales, est un environnement stérile).

Ces petites bestioles maléfiques attaquent les parois de votre vessie (qui sont riches en nutriments dont elles peuvent se nourrir), provoquant une réponse inflammatoire de notre système immunitaire.

Lorsque nous sommes confrontés à cette situation, nous parlons d’infection du bas appareil urinaire.

80 % des cystites dites bactériennes sont causées par Escherichia Coli, une bactérie d’origine intestinale.

Si vous vous reconnaissez dans cette cause de cystite et que vous voulez savoir comment la traiter et/ou la prévenir au mieux, nous pouvons en parler ensemble ici (comme je l’ai dit, il y a une énorme quantité de femmes qui me contactent chaque jour).

Si, au contraire, vous voulez approfondir par vous-même, lisez aussi Cystite et d-mannose.

Si vous souffrez actuellement d’une crise de cystite causée par E. coli, envisagez d’acheter immédiatement notre kit Cystite Escherichia Coli.

2) Cystite : cause non infectieuse

Par définition, la cystite est une inflammation de la vessie et l’inflammation peut se développer même en l’absence totale d’hôtes indésirables. Lorsque la cause de la cystite n’est pas la présence d’agents pathogènes, on parle de cystite abactérienne.

Donc, si ce n’est pas une bactérie qui irrite la vessie, pourquoi celle-ci s’enflamme-t-elle ?

C’est simple, il y a tellement d’autres facteurs « irritants ».

Pour vous donner quelques exemples :

  • Certains aliments et boissons peuvent irriter les parois de votre vessie (sucres, boissons sucrées, alcool, etc.). Il va sans dire que la « malbouffe » peut être la cause potentielle d’une inflammation de la vessie (et d’autres organes).
    En parlant d’alimentation, je tiens à souligner que même les intolérances alimentaires (notamment le gluten et/ou le lactose) peuvent jouer leur rôle dans l’aggravation de la vulnérabilité à la cystite. Plus tard, vous pourrez lire nos conseils diététiques pour prévenir la cystite.
  • Les calculs rénaux qui ont tendance à « gratter » la paroi de la vessie.
  • Urine dont le pH est trop acide
  • La cystite interstitielle, également appelée  » syndrome de la vessie douloureuse « .
  • L’auto-immunité, qui est une anomalie dans le fonctionnement du système immunitaire.

Si vous avez tendance à souffrir de ce type de cystite, jetez un coup d’œil au Kit Cystite Abactérienne.

3) Cause d’une bactériurie asymptomatique

Il s’agit d’une situation particulière :

– que vous ne remarquez peut-être même pas car, comme son nom l’indique, elle ne présente aucun symptôme ;
– qui ne doit pas être traité, sauf dans des situations particulières.


Non, je ne veux pas sous-estimer la situation.

La bactériurie asymptomatique n’est rien d’autre que la présence de bactéries (même en masse) dans l’urine qui n’implique pas d’inflammation de la vessie.

Dans ce cas, soit les bactéries sont inoffensives, soit votre système immunitaire est capable de les tenir à distance (d’où l’absence d’inflammation et de cystite réelle).

4) Cystite : cause des rapports sexuels

La cystite post-relationnelle (appelée à juste titre cystite post-coïtale ou cystite de la lune de miel) se développe à la suite de la formation de microlésions le long du tissu vaginal en raison du traumatisme mécanique des rapports sexuels.

Ces petites lésions peuvent être des lieux de reproduction pour les bactéries ou autres agents pathogènes.

La riche famille de bactéries qui va se former peut remonter jusqu’à la vessie en passant par l’urètre (le conduit d’où sort l’urine, pas très loin de la zone vaginale).

24-72 heures après un rapport sexuel, une cystite peut survenir.

Attention : cela ne leur arrive pas à toutes, bien sûr ! (Et heureusement, je dirais).

Si vous vous reconnaissez dans cette cause, vous pouvez approfondir avec notre remède Kit Cystite Post-Coïtale.

5) Autres pathologies

Très souvent, il arrive que l’on pense automatiquement à la cystite quand on a l’urgence d’aller faire pipi, quand le pipi brûle, etc…

Je le répète, il est essentiel d’en parler à votre médecin et de faire une analyse d’urine:

– cela vous permet d’avoir un vrai diagnostic de cystite (et non pas seulement basé sur votre intuition), de comprendre de quel type de cystite il s’agit, de vous faire prescrire une thérapie ad hoc en évitant de prendre des remèdes aléatoires qui, à long terme, ne peuvent qu’aggraver la situation !

D’accord, Lorenza mais je n’en peux plus, la douleur me tue !

J’entends souvent cette phrase.

Je vous comprends (d’ailleurs je suis passez par là moi aussi et pour plusieurs années).

Je veux que vous sachiez qu’il existe un moyen de faire disparaître les symptômes avant de faire l’analyse d’urine (il faut recueillir l’urine du premier matin).

Vous voulez savoir comment ? Contactez-moi en chat en cliquant ici.

– les symptômes typiques de la cystite ne correspondent pas toujours à une cystite mais sont des avertissements d’autres pathologies affectant la zone pelvienne (vulvodynie, neuropathie pelvienne, contracture du plancher pelvien et bien d’autres).

Dans ce second cas, on peut parler de fausse cystite.

Cystite phase par phase

Quel que soit le type de cystite, on peut distinguer 3 phases, 3 moments différents auxquels correspondent, le plus souvent, des approches thérapeutiques différentes.

La phase aiguë de la cystite

BOOM !


C’est l’heure du bombardement.

La phase aiguë de la cystite est le moment caractérisé par l’arrivée des symptômes gênants. Une inflammation de la vessie est en cours et votre corps vous envoie des signaux sous la forme de douleurs, de brûlures et d’une envie constante de faire pipi.

Inutile de le décrire davantage, je suppose que vous savez exactement de quoi je parle (malheureusement).

Que faire ?

  • Diagnostic. Il y a quelque temps, j’ai écrit un article approfondi sur ce sujet :« Un diagnostic précis pour un parcours sur mesure« .
    Si vous n’avez jamais approfondi cet aspect, profitez-en !
  • Parlez-en à votre médecin qui, analyse à l’appui, pourra vous orienter vers la thérapie la plus appropriée.
  • Pour un soutien supplémentaire, pendant la phase aiguë d’une cystite bactérienne ou non bactérienne, vous pouvez compter sur ma demande d’aide.

Si vous ne voulez pas perdre de temps, découvrez dès maintenant nos kits pour la cystite aiguë!

Maintien

Comme le terme lui-même le suggère, il y a quelque chose à maintenir.

Après avoir surmonté la crise aiguë (au cours de laquelle, généralement, des antibiotiques sont prescrits), une phase s’amorce au cours de laquelle vous pouvez profiter d’un certain répit dans vos symptômes.

Vous êtes guéri et vous n’y pensez plus… n’est-ce pas ?

Mon amie, il s’agit en fait d’une phase cruciale au cours de laquelle vous ne devez pas abandonner, mais vous devez garder la situation sous contrôle afin que la cystite ne vous fasse plus de mauvaises surprises.

La phase de maintien consiste littéralement à prendre soin du bien-être de votre vessie. Comment ?

Il faut :

  • réduire l’inflammation encore présente (mais plus faible que dans la phase aiguë) ;
  • réparer votre vessie des dommages causés par la cystite (je vous rappelle que si la cause de votre cystite est une bactérie, elle ronge littéralement les parois de votre vessie… c’est pourquoi elle doit être réparée !)
  • renforcer les défenses immunitaires naturelles de la vessie.

Jetez un coup d’œil à notre Dimann Daily: il contient tous les ingrédients clés pour une phase de maintien réussie.

La phase de prévention

Que faire si vous n’avez pas eu de cystite depuis un certain temps ? Mieux vaut prévenir que guérir !

Une bonne prévention commence par une bonne alimentation, un mode de vie approprié et, surtout, l’identification des facteurs qui contribuent à la réapparition de votre cystite et leur résolution (là encore, votre médecin jouera un rôle clé).

Découvrez nos kits de prévention.

Types de cystites en fonction de l’âge ou de moments particuliers de la vie

Les changements physiologiques (naturels et inévitables) qui se produisent tout au long de la vie d’une femme peuvent avoir plusieurs influences sur la propension à développer des épisodes de cystite.

Àchaque âge ou à des moments particuliers de la vie, comme la grossesse, la cystite a des causes différentes et nécessite d’être traitée différemment.

Je souhaite vous donner un petit aperçu des types de cystite, divisés par âge ou par période de la vie (pour chacun, vous trouverez un article approfondi).

  • La cystite chez l’enfant : la cystite chez l’enfant est un phénomène normal mais elle se manifeste par des symptômes profondément différents de ceux que l’on peut observer chez un adulte. Mon pédiatre répétait toujours que « le bébé n’est pas un petit adulte ».
    Jamais auparavant il n’avait eu autant raison !
  • Cystite pendant la grossesse : au moment particulier de la grossesse, les changements hormonaux et physiques peuvent faciliter la croissance et la reproduction des bactéries nocives.
  • La cystite à la ménopause: la baisse de la production d’œstrogènes (les hormones féminines par excellence), les changements inévitables dans la structure du vagin et les autres désagréments qui accompagnent l’entrée dans la ménopause affaiblissent le système urogénital de la femme.
  • La cystite chez les personnes âgées: le diabète, le relâchement des muscles pelviens, l’incontinence urinaire et/ou fécale, les changements hormonaux et la sédentarité sont quelques-unes des raisons qui jouent un rôle négatif et peuvent contribuer au développement de la cystite chez les personnes âgées.

Chère amie, avez-vous vu le monde qui se cache derrière le seul mot « cystite » ?

Pouvez-vous imaginer l’impact que peut avoir une information correcte par rapport au fait de naviguer dans le noir sans savoir quelle direction prendre ?

Si vous avez déjà laissé votre adresse électronique ici sur le site, vous avez sans doute lu mon histoire et vous savez à quel point je travaille dur chaque jour pour aider le plus grand nombre de personnes possible à faire la lumière sur leur situation personnelle avec la cystite.

Si vous ne l’avez pas encore fait, inscrivez-vous également en saisissant votre adresse électronique dans l’espace ci-dessous (juste après le résumé).

A très bientôt,

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Résumé

  • Chaque épisode de cystite peut être lié à différentes situations, facteurs prédisposants et causes. C’est pourquoi il est nécessaire de rechercher le type de cystite et de suivre une thérapie spécifique qui tienne compte de ses caractéristiques particulières.
  • Nous pouvons classer les cystites en fonction de leurs causes : infection (présence d’organismes pathogènes), inflammation sans infection, cystite lors des rapports sexuels, bactériurie asymptomatique et fausse cystite (autres maladies dont les symptômes ressemblent à ceux de la cystite).
  • On peut distinguer trois phases principales : la phase aiguë (la plus douloureuse et la plus soudaine), le maintien et la prévention. Chaque étape nécessite une attention et un traitement différents.
  • L’âge et les moments particuliers de la vie peuvent également nous amener à faire des distinctions. En fait, la cystite peut se développer pendant l’enfance, la grossesse, la ménopause ou à un âge plus avancé. Chacune d’entre elles est liée à des facteurs de prédisposition spécifiques.

On vous a aidé ?

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